En lisant ma Bible, le Livre des livres, la Parole de Dieu, j’ai remarqué toute la place qu’y prend le sang et les nombreux sacrifices qui étaient nécessaires pour l’expiation des péchés. Continuellement, les sacrificateurs, dans l’Ancienne Alliance, devaient offrir des sacrifices. D’autre part, un jour spécial dans l’année, le Yom Kippour avait été ordonné par Dieu en vue de procurer l’expiation des péchés d’Israël en offrant un sacrifice expiatoire. Le Souverain Sacrificateur devait apporter le sang de ce sacrifice dans le Lieu Très Saint du Temple de Jérusalem, afin que le peuple tout entier soit pardonné de ses péchés. Pourquoi le sang, penserez-vous ? Dieu prendrait-Il plaisir à voir couler le sang ? Non ! Derrière ces multiples sacrifices sanglants, se cache une réalité spirituelle très profonde, autant que prophétique dont la Bible nous donne le principe. Principe exprimé par Dieu à Moïse, au Sinaï que l’on peut lire dans le Lévitique, chapitre 17, verset 11 : « Le principe vital est dans le sang et moi je vous l’ai accordé sur l’autel pour procurer l’expiation à vos personnes, car c’est le sang qui fait l’expiation pour la personne » (version Zadok Kahn). La Bible ajoute, par ailleurs, que « sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon ».
Pour bien comprendre l’importance du sang pour l’expiation, il est bon de se souvenir que l’être humain ne peut vivre que si son sang continue à circuler normalement dans ses veines et artères. Si bien que s’il arrive un accident qui provoque une hémorragie artérielle, celui qui en est la victime risque de mourir, à moins que rapidement, on ne lui fasse une transfusion sanguine, car le sang c’est la vie ! Si l’on transpose l’image symbolique de l’accident sur le plan spirituel, l’Ecriture nous raconte le grave accident qui est arrivé au genre humain, victime lui aussi d’un accident mortel qui s’appelle le péché !
Depuis les temps lointains d’Adam et d’Eve, le genre humain souffre de cette terrible hémorragie qui l’affaiblit de plus en plus. En attendant que vienne le moyen définitif d’arrêter l’hémorragie, il fallait des sacrifices de bêtes innocentes afin qu’une transfusion sanguine provisoire (sens figuré) soit faite, ou pour employer les termes bibliques que « le sang fasse l’expiation ». C’est la raison de la célébration de la fête annuelle des expiations « Yom Hakippourim », plus communément appelée « Yom Kippour ». Ces termes hébreux dérivent du mot Kapparah ou Kipper et signifient « couvrir », et renferment l’idée que les péchés sont couverts par le sang des sacrifices réconciliant ainsi le pécheur avec son Dieu. Malheureusement, le sang des boucs et des taureaux ne pouvait effacer les péchés que de manière provisoire. Ce n'était qu'un remède de transition. Les péchés étaient simplement couverts momentanément, mais ils existaient encore ; c’est ce que dit l’épître aux Hébreux : « Les sacrifices qu’on offre perpétuellement chaque année ne peuvent jamais amener les assistants à la perfection, autrement n’aurait-on pas cessé de les offrir, parce que ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n’auraient plus conscience de leurs péchés, mais le souvenir des péchés est renouvelé chaque année par ces sacrifices, car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte le péché ».
Pour comprendre la manière que Dieu va employer pour sauver définitivement l’être humain pécheur, reprenons l’image de cet accidenté victime d’une hémorragie dont on entretient la vie par de multiples transfusions sanguines. Au travers des siècles, Israël s’est maintenu en vie en recevant le pardon de Dieu au travers du sang des agneaux sacrifiés. Mais il fallait un « remède miracle ». La Bible nous parle de ce remède au travers d’un surhomme qui devait venir. Il serait un donneur exceptionnel qui offrirait son sang pour sauver l’homme pécheur mortellement atteint. La Bible l’appelle : le Messie ! Ce que le sacrifice des bêtes ne pouvait faire, lui le Messie le ferait. Déjà, le livre des Psaumes nous rapporte ces paroles étonnantes et prophétiques : « Tu ne demandes ni holocauste, ni victime expiatoire. Alors je dis : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi » (Psaume 40 : 7-8).
L’épître aux Hébreux, nous apprend qu’il s’agit de Yéshoua le Messie que les nations appellent Jésus-Christ et ajoute : « Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu ; Il attend désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande, Il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. C’est ce que le Saint-Esprit nous atteste aussi ; car, après avoir dit : Voici l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur cœur et je les écrirai dans leur esprit, Il ajoute : Et ne je me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, là où il y a pardon des péchés, il n’y a plus d’offrande pour le péché » (Hébreux 10 : 11-18).
A Golgotha, il y a 20 siècles, où les Romains avaient mis à mort Yéshoua le Messie, s’est parfaitement réalisé le plan de salut divin. Il fallait que le Messie donne sa vie pour les péchés de l’humanité. Au moment de mourir, Yéshoua dit ces dernières paroles, si pleine de sens : « Tout est accompli ». Oui, c’était l’accomplissement de la volonté de Dieu. Tous les prophètes l’avaient annoncé et parmi eux, Isaïe : « Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur Lui et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ». C’était là, le vrai Yom Kippour, le vrai jour du pardon, où l’Eternel lui-même
faisait, en quelque sorte, une transfusion sanguine à l’être humain par le seul donneur qualifié de par la qualité et la valeur de son sang, Yéshoua le Messie. Son nom prenait ainsi tout son sens car Yéshoua signifie « Dieu sauve ».
Alors, à la lumière de tout cela, combien les paroles de Dieu par la bouche de Moïse, prennent leur sens littéral : « Le principe vital est dans le sang, et moi je vous l’ai accordé sur l’autel, pour procurer l’expiation à vos personnes, car c’est le sang qui fait l’expiation pour la personne ». Dieu, le grand chirurgien de l’humanité opère, lui-même, cette humanité malade et en danger de mort. Il envoie Yéshoua le Messie, Il donne sa vie, son sang, pour sauver les hommes et leur rendre la vie. La Bible proclame, triomphalement, que « si quelqu’un est dans le Messie, ou si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature, une nouvelle création. Voici, toutes choses sont devenues nouvelles ».
Amis, êtes-vous l’heureux bénéficiaire d’une telle transfusion sanguine ? Ou bien vous obstinez-vous à la refuser, ne laissant pas Dieu vous sauver ? A vous de répondre. Il attend votre réponse.
Dites-lui : « Seigneur c’est vrai, je suis mortellement atteint par mes péchés, car le salaire du péché c’est la mort, mais la Bible dit aussi que le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Yéshoua le Messie.
Oui Seigneur, puisque le sang de Yéshoua purifie de tout péché, sauve-moi maintenant en son nom et par son sang »
Paul GHENNASSIA